Les végétaux s'emmêlent
Microferme biologique
« Dans la nature tout est lié, rien ne fonctionne indépendamment »
Les 3 règles
d'or du jardin
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Prendre soin de la terre
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Conserver la prairie naturelle
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Le légume, n'est que l'aboutissement des 2 premiers points énoncés. Prendre soin de l'environnement en premier. La terre et le milieu naturel sont indispensables à ce dernier !
Le jardin fait environ 3000 m² et accueille de nombreuses personnes désireuses de se rapprocher de la terre.
Ici, il y a très peu de la place pour la mécanisation.
Nous optimisons chaque espace de cultures par un travail de que nous faisons à la main.
Pas besoin de plusieurs passages de tracteur pour effectuer un désherbage entre les rangs de légumes, mais une bonne préparation de la terre en amont et des cultures couvertes (paillage avec la fauche des allées, tonte et feuillage provenant de paysagiste, ou bien alors toile tissée).
Sans passages récurrents de tracteur, cela nous permet de réduire l’espacement de plantation entre les légumes et de pratiquer l’association de plantes compagnes, dès que les rotations dans le jardin nous le permettent.
Le jardin est labellisé AB et n’utilise aucun produit chimique ni de synthèse. Pas de bouillie bordelaise, pas de produits fongicides ou insecticides autorisés en bio, mais uniquement :
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Des préparations de plantes (macération ou décoction, selon les principes de la biodynamie) ;
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L’usage de bicarbonate de potassium (les années où il y a des attaques de champignons foudroyant lié à l’humidité, si la taille ne suffit pas) qui assèche le champignon et nourrit le sol par sa potasse ;
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La biodiversité fonctionnelle du site, qui entoure chaque planche* du jardin, avec des allées restées en prairies naturelles et accueillant une multitude d’insectes et pollinisateurs permettant, dans un jardin à grande échelle, de maintenir l’équilibre du milieu.
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​ En Bio, nous parlons de « Prévenir plutôt que de guérir ».
Nous pratiquons les rotations de cultures sur 5 jardins regroupant différentes familles de légumes en association. Ces associations de familles, changent de jardin chaque année, mais comme elles sont en mélange, elles peuvent mettre entre 5 à 10 ans avant de se retrouver sur le même espace d’origine.
exemples d’associations pratiquées au jardin
Pomme de terre / Courgette + (Maïs/haricot grimpants) :
Nous plantons 2 rangs sur la même planche. L’un en courgette, l’autre en pomme de terre. Les deux cultures ne se gênent nullement pendant leur croissance. Attention cependant si vous avez des campagnols ! Ceux-ci auront vite fait de vous manger les plants de courgettes en même temps que les pommes de terre !
Choux / Salade
Un grand classique du jardin ! Le chou étant une culture longue, c’est-à-dire, qui monopolise la place au jardin d’avril à octobre/novembre/décembre), nous le plantons systématiquement entouré de salades. Cela a deux avantages :
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L’optimisation de l’espace
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Protéger les jeunes plants de choux des altises au démarrage, qui ont horreur de la salade !
Carotte / Radis
Le radis est La culture intercalaire de la carotte par excellence ! Le radis, selon nos observations, aide à la levée de la carotte !
des légumes frais... mais pas que !
Nous apportons une très grande importance à produire des légumes de qualité.
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Pour cela, nous adoptons la philosophie «prendre soin de la terre pour nourrir les hommes », qui consiste à nourrir le sol en l’enrichissant de matières organiques.
Nous cultivons sur un sol vivant, riche en réseaux mycorhiziens, où il n’est pas rare de voir des champignons prendre leur place dans l’écosystème du jardin.
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Pour que les légumes que nous proposons soient non seulement riches en nutriments, mais aussi en goût, nous sommes vigilants à avoir des pratiques économes en eau, grâce à une gestion de l’eau maîtrisée, avec des arrosages réguliers mais espacés dans le temps de manière à ce que les plantes prospectent par elles-mêmes le sol à la recherche d’eau et de nutriments. De cette manière nous obtenons des plantes d’avantage résilientes aux périodes de sécheresse, avec un réseau racinaire développé.
Le paillage joue également un rôle important dans ces pratiques, puisqu’il permet de limiter l’évapotranspiration !
Outre, les nombreux tests d’associations de plantes que nous avons expérimenté au fil des années, nous mettons un œuvre au jardin des innovations allant vers la résilience énergétique et l’optimisation de l’espace tout en prenant soin du sol.
les serres mobiles
Adoption du Monokit pour serre mobile développé par l'Atelier Paysan
Afin de réduire le nombre de serres utilisées, mais surtout à veiller à ne pas "artificialiser" le sol trop longtemps pour le garder en bonne santé, et améliorer les rotations de cultures, nous avons décidé d'opter pour :
DES SERRES MOBILES
Celles-ci représentent une superficie de 400m² sur 3 itinéraires.
Elles sont déplacées deux fois par an. Une fois au mois de mai pour la plantation des tomates ; une fois au mois d'octobre, lors des premières gelées pour protéger les légumes d'hiver.
De cette manière, il faut 4 années avant qu'un légume revienne au même emplacement.
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La serre mobile est pour nous un enjeu majeur afin de garder le sol recouvert une partie de l'année par un tunnel en bonne santé. En effet, le froid, la pluie, et le soleil, sont des très bons agents régulateurs de la vie du sol.
Par ailleurs, cela nous permet d'allonger le cycle des cultures sous serre. En effet, pendant que les tomates sont sous serre par exemple, nous pouvons commencer à planter les prochaines cultures à l'extérieur, en continuité de la serre mobile. Lorsque le gel s'installera, nous pourront alors déplacer le tunnel sur les légumes qui auront commencé leur cycle de vie en plein champs. Ainsi nous gagnons 1 mois de récolte supplémentaire sur les tomates, et pouvons tout de même planter les légumes d'hiver 1 mois avant en septembre.
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A noter en revanche, qu'il faut énormément de serres pour un maraicher afin de produire des légumes toutes l'année. Avec le micro-climat que nous avons dans la vallée du Mont-Blanc, lié à l'influence des glaciers, nous expérimentons par cet intermédiaire l'allongement de la durée des cultures. Ceci est encore en phase de test. Le manque de superficie et notre volonté à ne pas trop artificialiser les sols, nous mènent d'avantage à cultiver des légumes de saison, en suivant le cycle naturel de la vie.
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Dans cette approche, et en vu de garder des territoires autonomes dans leur alimentation, nous vous invitons à faire des conserves pendant la pleine saison pour savoir passer l'hiver avec de bons légumes produits en conscience localement !
La LACTOFERMENTATION est d'ailleurs un procédé de conservation très peu couteux, facile à réaliser, riche en vitamines et probiotiques. Pour les intéressés, c'est par ici !
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Une serre bioclimatique
Pour tendre vers la plus grande autonomie possible en termes de production légumes, une serre bioclimatique accueillera tout bientôt la pépinière, où seront produits les plants à destination du jardin, mais aussi des jardiniers de la vallée.
Sous climat montagnard, avec l’influence des glaciers, nous ne sommes jamais à l’abri de fortes gelées tardives lorsque les plants sont en pleine croissance dans la « pouponière ». La serre bioclimatique sera conçue de manière à emmagasiner l’énergie du soleil dans un mur de tonneaux noirs, disposés au nord de la serre. Les tonneaux accumuleront les calories du soleil en journée, et les restitueront la nuit ou par mauvais temps, tels des radiateurs géants !
Vous trouverez ici le guide de conception d’une serre bioclimatique.
Le jardin fait aussi partie du réseau WWOOFING France.
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Il accueille chaque année des personnes désireuses de découvrir et d'apprendre comment prendre soin de la terre tout en cultivant des légumes de qualité, dans de petites fermes biologiques.
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La transmission du savoir-faire et le partage sont des valeurs fortes aux végétaux s'emmêlent.
Tout comme les réseaux mycorhiziens sont importants dans l'équilibre écosystémique de certains milieux,
les réseaux humains, le sont aussi pour construire le monde de demain !
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